Capoeira, musique & rodas

La capoeira

La capoeira est une manifestation culturelle brésilienne. Mélange de lutte, de danse, de théatre, elle s’inscrit au Brésil dans la tradition de la culture afro-brésilienne. Créée par les esclaves africains au long des quatre derniers siècles, elle a longtemps été réprimée pendant l’esclavage, puis inscrite au code pénal après l’abolition. De nouveau autorisée depuis près d’un siècle, elle a trouvé sa voie sans le monde entier depuis les année 60.

Aujourd’hui elle se pratique sous forme de jeu : avec un vocabulaire gestuel de l’art martial, la finalité n’est pas de neutraliser mais bien d’avoir un échange avec l’autre capoeiriste. Peu importe le sexe ou l’âge, l’essentiel ici est de respecter son partenaire, mais aussi de le mettre au défi de se sortir des situations piégeuses !

La musique

La capoeira ne s’arrête pas à la pratique physique. Lors du rituel de la roda, c’est la bateria, c’est à dire la section d’instruments, qui guide le jeu : elle dicte le début et la fin des jeux, et peu également guider le jeu : vélocité, animation. La musique s’accompagne de chants en portugais : un chanteur mène le chant repris en chœur par les autres capoeiristes présents.

Il est important pour le capoeiriste d’apprendre à jouer des instruments : le berimbau (arc musical) fait office de chef, et est accompagné d’autre instruments de percussion : l’atabaque (sorte de tambour), les pandeiros (tambourins), l’agôgô (cloche à deux tons) et le reco-reco (type de grattoir).

La roda

La roda est le lieu d’expression de la capoeira. La roda désigne un cercle formé par la bateria et complétée par les capoeiristes. Au centre de cette roda, deux capoeiristes jouent suivant les rythmes de la bateria et les chants.

Les jeux se succèdent, et chaque capoeiriste rencontre et échange avec son partenaire : attaque, esquive, feinte ou mouvement acrobatique…

La roda est le moment vivant de la capoeira, et le plus exaltant de la vie du capoeiriste.

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